Le métier de traducteur est une profession dans laquelle il y a peu d’opportunités de contrat CDI ou CDD. En effet les entreprises ont souvent des besoins ponctuelles pour des traductions spécifiques et préfèrent donc se tourner vers l’externalisation qui est moins contraignante. C’est la raison pour laquelle la plupart de ces professionnels sont en freelance.
Toutefois rassurez-vous, travail de qualité, respect des délais et des exigences de vos clients, sont autant d’atouts qui vous permettront de fidéliser et développer votre clientèle.
Pour vivre de votre savoir-faire, de votre connaissance des langues étrangères et devenir traducteur freelance, il importe d’avoir certaines informations relatives à ce métier.
Quelles sont les missions du traducteur freelance ?
Le traducteur indépendant, au même titre que les salariés, est appelé à exécuter certaines activités. Lorsqu’il est en freelance, ces activités sont considérées comme des missions.
Traduction des documents
La mission principale d’un traducteur freelance est de traduire les documents de ses clients d’une langue A à une langue B. Il doit veiller à ce que la traduction soit conforme à la forme et au fond du texte initial. C’est particulièrement difficile lorsque ce dernier comporte des subtilités. Il est donc appelé à :
- faire des relectures orthographiques et grammaticales ;
- effectuer la conversion des normes juridiques dans le cadre de la traduction assermentée.
Il est aussi amené à gérer des projets, ce qui revient souvent à traduire un volume considérable de textes.
Mise en ligne de texte
En fonction des termes du contrat, le traducteur indépendant peut assurer la mise en ligne du texte traduit. C’est souvent le cas lorsqu’il s’agit de contenu destiné au Web. Cela oblige le traducteur à posséder quelques compétences supplémentaires.
En France comme dans la plupart des pays, aucun diplôme n’est requis pour exercer ce métier. Ce n’est pas une profession réglementée. Pour devenir traducteur, il faut justifier d’un haut niveau de langue pratiquée et disposer d’une bonne culture générale. Les clients sont à la recherche de compétences réelles pour s’assurer que la traduction de leurs documents sera de la meilleure qualité possible.
La plupart de ces professionnels font une formation certifiante. Notez qu’il existe plusieurs certifications en fonction de la langue pratiquée. En ce qui concerne la langue anglaise, la certification la plus connue est l’IELTS (International English Testing System). Vous pouvez aussi mettre en avant un Master Pro spécialisé en traduction et interprétation ou un cursus dans les langues étrangères appliquées.
Pourquoi devenir freelance plutôt que salarié ?
Outre les rares places disponibles en entreprise, devenir traducteur freelance présente de nombreux avantages qui expliquent pourquoi des milliers de personnes exercent ce métier.
Les avantages
En devenant traducteur indépendant, vous vous affranchissez de la relation de subordination qui devrait vous lier à un éventuel employeur. Vous avez la liberté de choisir votre lieu de travail. C’est terminé, les trajets et les embouteillages quotidiens si vous travaillez de la maison. Aussi, vous pouvez opter pour un espace de co-working.
La possibilité de choisir vos horaires de travail est un avantage important. Certains travaillent la nuit, d’autres le matin ou le soir. La seule contrainte est de livrer les missions du client à temps. En tant que travailleur indépendant, vous choisissez vos missions et vos clients en fonction de vos envies et de vos compétences.
Ainsi, vous pouvez vous spécialiser dans la traduction de document juridique, de doublage, de sous-titre, etc. N’ayant pas d’employeur, il n’y a pas de risque que vous soyez licencié.
Les inconvénients
Le freelance a certes la liberté de choix, mais cette liberté a un prix. Parmi les prix à payer, il y a l’irrégularité des revenus. C’est lorsque l’indépendant obtient des missions qu’il est rémunéré. Le paiement se fait en différé et comme pour toute entreprise vous ferez face aux risques d’impayés. Même si vous pouvez exiger un paiement hebdomadaire et mettre en place certains gardes-fous pour protéger vos revenus, vous n’êtes pas à l’abri d’impayés, qu’il faudra gérer.
Pour fidéliser la clientèle, vous serez parfois amené à faire un travail supplémentaire ou qui n’est pas dans votre domaine d’activité.
Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir traducteur freelance ?
Les missions du traducteur freelance sont diversifiées et nécessitent plusieurs qualités et aptitudes.
Les connaissances linguistiques
Il faut qu’il soit irréprochable en orthographe, grammaire et conjugaison. Par conséquent, il doit posséder des compétences rédactionnelles solides.
Les connaissances informatiques
Il est parfois amené à publier les textes sur Internet ou à les envoyer au client via une plateforme. Ce professionnel doit maîtriser le langage HTML et WordPress par exemple.
La prévoyance
Les missions sont ponctuelles et il ne bénéficie pas d’un CDI ou un CDD : il doit donc être prévoyant. Cela suppose qu’il doit faire des économies en gérant bien ses revenus.
Dans certains cas, il doit aussi se révéler bon négociateur et savoir prospecter pour trouver des missions.
Quel statut juridique choisir ?
Il est conseillé à ce type de travailleur le statut juridique de micro-entrepreneur ou d’entrepreneur individuel. Malheureusement, ces statuts juridiques ne protègent pas votre patrimoine en cas de problème, sauf la résidence principale.
Avec ces statuts en cas d’arrêt des activités, les formalités sont simples et peu coûteuses. En fonction de votre chiffre d’affaires, vous pouvez par la suite opter pour la création d’une société, une SASU par exemple. Vous pourrez ainsi protéger votre patrimoine personnel plus facilement en cas de problème.
Et si vous vous sentez pousser les ailes de l’entreprenariat et de la gestion de ressources humaines, vous pouvez créer une société de traduction avec différentes spécialités, plusieurs langues, c’est souvent l’occasion de décrocher des contrats importants avec de grosses entreprises qui ont des besoins récurrents.
Quels sont les revenus moyens des traducteurs freelances ?
Le salaire du traducteur freelance est variable. Il dépend de plusieurs facteurs comme la difficulté des missions à effectuer, les compétences du traducteur et parfois, son expérience professionnelle. Le salaire mensuel d’un traducteur indépendant peut aller jusqu’à 4 000 euros, à condition qu’il soit reconnu. Vous devez donc prospecter et dénicher des clients, puis les fidéliser.
Se faire connaître des agences de traduction et entrer en contact avec les plateformes de traducteurs freelances sont des solutions idéales pour débuter et avoir régulièrement des missions. Mais sur du long terme, il est essentiel que vous puissiez développer une relation de confiance avec des donneurs d’ordre pour décrocher des contrats plus intéressants.
N’oubliez pas que pour devenir traducteur freelance, vous n’avez pas besoin d’un certificat ou d’un diplôme. Ce que les clients recherchent, ce sont vos compétences linguistiques !
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